À la rencontre du voyant : Pascal Riolo

À la rencontre du voyant : Pascal Riolo

📁 Interview, Non classé 🕔10.décembre 2021
À la rencontre du voyant : Pascal Riolo

Rencontre avec Pascal Riolo

La voyance est un univers fascinant, troublant et interpellant pour de multiples raisons. Il est difficile de comprendre la mécanique de la voyance, car finalement, elle ne se fonde sur rien de palpable, mais pourtant, il y a des vérités que l’on ne peut réellement nier face à cette pratique divinatoire qui reste méconnue dans son fonctionnement par le grand public et cela intrigue depuis des millénaires. Comment expliquer qu’une personne soit capable d’annoncer une prévision qui va finir par se réaliser un peu plus tard ? Certes, tout ce qui a été annoncé n’est pas toujours arrivé, mais que fait-on des prévisions annoncées et avérées ? La réalité dépasse parfois la fiction et les exemples sont nombreux. Le phénomène est là, mais il n’est pas explicable.

 

Le voyant Pascal Riolo fait partie de ces voyants médiums qui interpellent de par sa capacité à ressentir et à percevoir les événements avant que ceux-ci ne finissent par se concrétiser. Faut-il y voir un don exceptionnel ou tout simplement une aptitude liée à une sensibilité plus développée que la normale ? Cette capacité de « perception » n’a en réalité rien de surhumain, ni de sorcier, il s’agit d’une connexion plus développée chez certains sujets que d’autres. Pascal Riolo est confronté à ce genre de situation depuis son plus jeune âge. Né dans une famille où les habitudes n’étaient pas celles d’aller consulter des voyants, il n’a subi aucune influence afin d’évoluer dans la voyance. Dès son plus jeune âge et contre les convictions de ses parents et de tout un milieu familial non ouvert au paranormal, Pascal Riolo a présenté toute une série de flash, de visions, de réceptions d’informations venant de nulle part, il s’agissait d’intuitions ! Un enfant qui ressent des faits, qui voit des événements qui ne se sont pas encore produits dans le destin, telle était sa réalité de tous les jours.

 Plus il grandissait, plus ses visions devenaient précises et régulières. Pourtant, rien ne prédestinait ce jeune enfant à devenir voyant ou du moins en apparence. Ce qui est pertinent dans le cas de Pascal, c’est que rien n’a pu influencer cette capacité de voyance puisque son environnement direct et indirect n’était, en aucun cas, attiré par le monde du surnaturel. Bien au contraire, ses parents ont tout fait pour le dissuader d’évoluer dans ce sens. Avec le temps, Pascal a compris qu’il n’était pas un enfant comme un autre, il a donc tout mis en œuvre pour s’ouvrir davantage et développer cette aptitude en s’initiant aux arts divinatoires, il y a bien longtemps. C’est en voyageant et en se rendant dans la presque totalité du continent asiatique qu’il a entrepris ses recherches dans des zones les plus retranchées du monde. Passionnant et fascinant, Pascal Riolo est un personnage atypique, habitué des grandes conférences ou il ne manque en aucun cas de rétablir la réalité sur un métier qui le passionne depuis si longtemps. Très présent sur les plateaux de télévision, il a participé à des dizaines d’émissions en tous genres afin d’apporter son point de vue sur les matières ésotériques, paranormales et divinatoires.

 L’interview « Science NDE/PASCAL RIOLO »

  • Pascal, pouvez-vous nous dire à quand remontent vos premiers ressentis ?

 Je pense que j’ai toujours vécu avec cette aptitude à voir et à ressentir les choses, dès mon plus jeune âge. On ne devient pas voyant, on vient au monde en étant voyant (à l’exception de certains cas où le phénomène se développe plus tard). Je dirais que mes perceptions sont devenues plus conséquentes lorsque j’ai eu 5 ans. Déjà à cette époque, je savais que j’étais différent, je ne savais pas l’expliquer, mais c’était tellement évident, aussi bien pour moi que pour mon entourage, même si celui-ci n’était pas ouvert à ce genre de pratique. J’anticipais les choses de la vie, je savais avant même mes parents où nous irions le soir même, je savais si un événement important allait se produire dans la journée, si quelqu’un rentrait à l’hôpital. Je pouvais également ressentir si nous allions avoir de la visite et qui allait nous rendre visite. Si un cadeau devait m’être offert, j’anticipais involontairement la vision de l’objet. C’était incroyable,  je le vivais au quotidien, mais à l’époque, je ne me rendais pas compte que cette capacité et je ne me posais pas de question puisque pour moi, tout était « normal ». C’est plus tard que j’ai compris que tout le monde n’avait pas accès à ce genre de vision.

  • Dans votre cas, le don n’est donc pas héréditaire ?

Je n’utilise jamais le mot « don », mais plutôt « aptitude ou capacité », ces termes me semblent plus appropriés dans mon cas. Pour moi, cette capacité est une aptitude plus sensible et plus évoluée que chez la norme, il n’y a rien de sorcier, nous sommes tous sujet à avoir un potentiel, le mien est celui d’anticiper les événements, c’est ainsi. Non, il n’est pas question d’une capacité qui me vient de mes ancêtres, je suis le seul à avoir présenté de telles intuitions. Je suis né ainsi, j’ai juste développé ce potentiel qui était en moi, durant toute une vie, et cela continue aujourd’hui. Je n’ai pas fini d’apprendre, c’est une étude sans fin, même après 35 années d’expérience.

  • À quel moment avez-vous pensé en faire une profession ?

J’ai toujours su que j’étais destiné à devenir voyant, spécialement au moment où j’ai compris que j’étais « différent », et pourtant, je n’étais encore qu’un enfant lorsque j’ai eu conscience de cela. Je devais avoir une dizaine d’années, pas plus. Ma passion fut si importante que toute mon énergie fût consacrée à ce qui allait devenir mon futur travail. Je pense très sincèrement que je n’ai pas choisi ce travail tout simplement parce que j’étais destiné depuis toujours à en faire ma profession. Dans mon cas, c’était une évidence, non pas une surprise. J’ai évolué toute ma vie au rythme des intuitions, jusqu’à en avoir des dizaines sur une même journée. Il est clair que j’aurais pu évoluer vers une autre activité professionnelle mais cela aurait créé une vraie frustration en moi. Comment voulez-vous demander à un voyant de ne plus avoir de ressenti ? Il m’aurait été impossible de ne pas mettre opérationnelle ce potentiel au service des autres. Demandez à un artiste de ne plus exercer son art, c’est possible… 

  • Vous êtes consulté par des personnalités importantes. La pression est plus importante dans pareil cas ?

J’ai toujours consulté des personnalités, et ceci depuis mes débuts. Que ce soit dans la politique, hommes d’affaires, personnalités de la télévision, chanteurs internationaux, il y a toujours des questionnements, celui de vouloir bien faire les choses et de ressentir au mieux le déroulement du futur, afin de permettre à chacun de prendre les bonnes directions. Néanmoins, consulter un anonyme ou quelqu’un de connu revient exactement au même, l’objectif est celui de trouver la meilleure direction possible. Donc, recevoir une personnalité revient exactement à la même chose que de recevoir une ménagère. Nous avons tous des difficultés, personne n’est au-dessus de son karma. Nous sommes tous fait de chair et d’os, ce n’est pas parce que vous êtes riches, célèbres ou puissants que vous vivrez plus longtemps. Nous sommes tous égaux, n’oubliez jamais ça. Nous avons tous besoin d’être rassurer, sur nos choix, nos problèmes et les décisions que nous prenons. Au final, peu importe notre statut, nous avons tous des choses à vivres et des choix à faire.

  • Comment faites-vous pour entretenir vos capacités de voyance ?

J’ai une hygiène de vie très stricte, mon alimentation est surveillée, je ne bois jamais de café, quasiment pas d’alcool, je ne fume pas. Je pratique depuis une 35 années la méditation afin de préserver un maximum mes capacités et perceptions extrasensorielles. Mon rythme cardiaque est celui d’un sportif, il bat très lentement. Je travaille beaucoup mes exercices liés à l’intuition régulièrement, ce sont des méthodes que j’utilise chaque jour depuis des années. Ensuite, je me rends régulièrement en Asie, ou je me coupe du monde car j’en ai vraiment besoin. J’essaie d’éviter tant que je peux la notion du stress bien que nous vivions en Europe dans une agitation de tous les jours. Je suis quelqu’un de positif, j’évite de côtoyez des personnes négatives, je déteste ça. Je m’éloigne de la médisance, et je reste zen. 

  • Votre capacité de voyance et de médiumnité n’est-elle pas difficile à vivre à la longue ?

Il est évident que ce n’est pas facile car lorsque vous ressentez les choses, même si vous ne voyez pas tout, vous ne vivez pas comme une personne qui n’a aucune perception. La capacité de ressentir les choses fait appel à être constamment réglé sur une fréquence hypersensible, cela peut donc vous rendre plus fragile, beaucoup plus émotif. Il faut sans cesse se préserver et oublier ce qui se passe en consultation. Faire le vide est une nécessité absolue afin de durer dans le temps. Un voyant reçoit des centaines d’informations, et cela demande une énergie considérable. Recevoir des intuitions, c’est un peu comme recevoir des chocs, ce n’est donc pas toujours évident à vivre. Disons qu’avec le temps, on apprend à cohabiter avec, cela fait partie d’un tout. 

  • La voyance peut-elle tout voir ? Y a-t-il des erreurs qui peuvent survenir ?

Le jour où vous entendrez un voyant dire qu’il ne fait pas d’erreurs, fuyez de toute vitesse ! Je fais des erreurs dans chaque consultation, c’est une chose que tout le monde doit savoir. Si la voyance pouvait tout percevoir, nous remplacerions Dieu ou alors, les numéros du loto pourraient être accessibles. Cependant, la voyance est un art divinatoire qui permet de voir des faits, des « parties » du futur. Ce qui est intéressant, c’est d’obtenir les informations nécessaires afin de prendre les bonnes décisions et éviter un maximum les pièges de la vie. La voyance est et doit rester un avis, rien d’autre. La voyance est un formidable atout qui nous permet d’éclaircir notre vision de la destinée, il ne s’agit en aucun cas d’une science. Là où je vais chercher mes informations, c’est dans l’astral et là-bas, ni la mesure, ni le temps n’existe. Donc, oui, des erreurs, il y en a! Au même titre que du retard sur certaines prévisions. 

  • Quel regard portez-vous sur votre métier aujourd’hui ?

Je suis passionné depuis toujours par mon activité et je défends depuis des dizaines d’années les arts divinatoires dans mes conférences, mes livres ou les émissions de télévision lors des débats. Il s’agit d’un savoir qui traverse les siècles et les millénaires, nous parlons d’une pratique qui remonte à la nuit des temps. De l’Egypte antique, à la culture maya en passant par le savoir des anciens Indiens au continent africain, la voyance ou la médiumnité est présente sur toute la surface du globe. Néanmoins, je ne m’associe pas à la voyance par téléphone, par internet, par sms, etc. Pour moi, la voyance se pratique dans un bureau, en face à face. Consultez une ou deux fois par année est largement suffisant. 

  • Comment définiriez-vous la capacité de percevoir les choses ?

Je vois cette capacité comme un instrument invisible que l’on pourrait comparer à une antenne capable d’intercepter, de saisir des informations instantanées qui elles sont gravée sur le destin. Nous sommes entourés de signes et d’informations multiples mais notre conscience ne les décode pas, sauf chez les sujets les plus sensibles, telle que chez les voyants. Cette capacité peut varier suivant votre sensibilité en vous apportant la possibilité de voir des images, d’entendre des mots, des sons, et d’autres capteront des flashs sur des lieux, des situations de la vie. Cette perception de ressentir les choses, nous l’avons tous, cependant, chez certaines personnes,  nous parlons d’une minorité, elle est manifestement plus développée. Même si ce potentiel est connu depuis des millénaires chez certains sujets, il n’y a rien de logique dans cette dimension. Puisque rien n’est formellement et scientifiquement explicable. Peut-être sommes-nous trop tôt dans le temps pour comprendre certaines choses qui nous dépassent et que l’on ne comprend pas… 

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