Pascal Riolo, voyant-médium et globe-trotter !

Pascal Riolo, voyant-médium et globe-trotter !

📁 Interview 🕔27.avril 2016
Pascal Riolo, voyant-médium et globe-trotter !

Interview de  Marie-Hélène DOURTE

Question : Pascal, on vous connaît  pour vos capacités exceptionnelles de voyance et de médiumnité, mais ce que les gens ne savent pas forcément, c’est que vous êtes aussi un grand explorateur. Pourriez-vous nous énumérer les pays que vous avez visités à ce jour ?

Réponse : J’ai découvert les voyages alors que j’étais très petit, comme je n’étais pas en bonne santé, je passais 3 mois par année à l’étranger, afin de me refaire une santé. C’est d’ailleurs bien en dehors de nos frontières que j’ai développé mes capacités PSY. Je me suis rendu en : Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Célèbes, Penang, Chine, Sri Lanka, Tibet, Népal, Inde, Royaume du Bhoutan, Sikkim, Cambodge, Vietnam, Ladakh etc.

Question : En tant que médium, ce n’est certainement pas par hasard lorsque vous choisissez de voyager dans tel ou tel pays lointain. Y êtes-vous « poussé » par des intuitions ou… par vos guides spirituels par exemple ? Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les motivations de vos choix de voyage?

Réponse : Aucun de mes voyages d’exploration n’a jamais été choisi par « hasard », il y a bien longtemps, mes guides m’ont demandé de « tracer » et de comprendre la spiritualité en passant par les quatre coins de l’Asie. J’ai voyagé dans des conditions difficiles, dormi dans des endroits impensables et pris de très gros risques afin d’approcher des tribus, des nomades, des ethnies dont la plupart des personnes n’ont jamais entendu parler. Ensuite, tous mes voyages m’ont été annoncés par les esprits. Lorsque je me suis rendu au Tibet, les esprits m’ont fait part de ce voyage alors que j’étais en Suisse, au milieu d’un pont très ancien. Je n’avais pas l’intention de partir au Tibet, ils m’ont donné la date exacte de mon départ ! Sur place, les esprits m’avaient averti que le chiffre 29 serait présent partout autour de moi. Ce fut le cas ! Le chiffre 29 était présent partout : numéro de place dans l’avion, numéro de siège, numéro de chambre, billet d’entrée dans les temples, etc… C’était incroyable, j’ai d’ailleurs répertorié une série impressionnante de choses avec le chiffre 29, j’en parle dans mon livre « Ma rencontre avec le Tibet » (NDLR : Editions Dricot à Liège).

Question : Vous avez  donc voyagé au Tibet, au Népal, en Inde etc… Tous ces pays sont connus pour être des « phares » de la spiritualité dans le monde. En tant que médium et spécialiste des phénomènes paranormaux, y avez-vous, malgré tout, encore découvert des choses ? Lesquelles ?

Réponse : Dans ma vie, j’ai tout fait, j’ai voyagé dans presque tout le continent asiatique, j’ai écrit neuf livres, j’ai réalisé des centaines et des centaines de conférences, consulté les plus grandes personnalités…et je peux vous dire que j’ai encore plein de choses à apprendre. J’ai une soif insatiable de connaissance de la vie, de l’essence  et du mystère qui se cache au fond des choses. Je pense que je suis une sorte d’éponge qui s’alimente sans cesse des cultures anciennes et contemporaines. Raconter ce que j’ai lu dans les autres livres ne m’inspire vraiment pas, je dois aller chercher sur le terrain et investiguer, ce que je fais depuis plus de 20 ans. Quand je pars dans un pays, je mets entre 6 à 12 mois pour monter le projet, le préparer soigneusement, et connaître chacune des étapes où je vais aller. Lorsque je suis allé au Cambodge, je rêvais depuis tout petit de me rendre dans les ruines des temples d’Angkor Wat qui fut notamment construit par Suryavarman II au début du XIIe siècle. Ce temple est tellement intéressant qu’il est impossible de le décrire en quelques phrases. Quand je pénètre dans un temple, un monastère ou une ruine, je m’imprègne du lieu, des énergies, des vibrations à hautes et petites fréquences qui m’entourent. Mon but est de comprendre et d’élever ma fréquence vibratoire en respectant les traditions sacrées. Il me serait impossible de faire cela ici.

Question : Quel est, à ce jour et en général, le voyage qui vous a le plus marqué ? Pourquoi ?

Réponse : Très honnêtement, chacun de mes voyages m’a apporté quelque chose, ils m’ont tous appris beaucoup, sur moi-même et sur les autres. L’Indonésie m’a troublé au niveau de sa culture, les anciens rituels, les crémations. Le Népal m’a appris des savoirs oubliés, par ses cultures hindoues et ses temples à l’architecture plus que mystérieuse. Le Vietnam m’a troublé lorsque je me suis rendu sur les 3000 îles de la baie d’Ha Long située dans le golf du Tokin, là-bas, je ressentais les anciennes batailles navales qui ont eu lieu dans cette région reculée du monde. Ce fut une aventure merveilleuse. Si je devais vous sortir de force un lieu, je dirais mon entrée dans le Potala à Lhassa au Tibet, j’y ai vécu des choses profondes, une « reconnexion » avec mon passé.

Question : Dans vos voyages, avez-vous « reconnu » des lieux où vous auriez vécu des incarnations précédentes (cela arrive parfois, on le sait) ?

Réponse : Oui, bien sûr, c’est l’une des grandes raisons pour lesquelles je voyage beaucoup. J’ai vécu dans des vies passées en Asie, notamment au pied du Tibet et dans le Tibet. J’ai reconnu sur place des lieux, des endroits, comme lorsque je suis entré dans le Potala : je pouvais décrire les pièces, je savais ce qu’il y avait aux murs. Au fur et à mesure que j’avançais, je savais comment et où se trouvaient les escaliers, le nombre de marches, les statues…j’étais tétanisé, je tremblais à l’intérieur de moi, j’étais ému, cela avait été un choc ! J’ai aussi été reçu par des moines aux quatre coins de l’Asie, qui m’ont confirmé certaines vies dans des monastères au Tibet.

Question : Si vous deviez vous expatrier, dans quel pays parmi ceux visités choisiriez-vous de vivre ? Pourquoi ?

Réponse : Je connais les habitudes des Asiatiques, je vis avec eux, je mange avec eux lorsque je pars là-bas… Cela m’a permis de connaître leurs habitudes et de comprendre leur façon de vivre. Aujourd’hui, lorsque je pars dans ces régions reculées du monde et de sa modernité, je m’adapte très vite. Je n’emporte pas d’ ordinateur, pas de télévision, dans la simplicité et le recueillement le plus complet. Néanmoins, je pense que je pourrais vivre en Indonésie, à Dharamsala en Inde ou au Népal.

Question : Vous est-il arrivé, lors d’un de vos voyages, de vivre une aventure complètement « folle », inattendue, imprévisible ? Pouvez-vous à ce sujet nous raconter une anecdote… ou plusieurs ?

Réponse : Un jour, je me suis rendu à la frontière du Pakistan avec l’Inde, j’avais oublié de prendre mon passeport, je l’avais laissé dans la voiture, ce fut une énorme erreur, grâce à Dieu, je m’en suis sorti sans trop de difficulté, cela aurait pu me coûter cher ! Une autre fois, je me suis retrouvé à quelques mètres des coupeurs de têtes non loin des Célèbes, autant vous dire que je n’ai pas beaucoup dormi de la nuit. Dans le Terai, au Népal, j’étais sans sécurité en pleine jungle, je me suis retrouvé en présence  d’anacondas, de rhinocéros unicornes, d’ours… C’était terrible, j’en ai été fortement marqué, il m’a fallu 1 mois à mon retour pour me débarrasser du souvenir des dangers de la jungle. La région est parsemée de prairies marécageuses, de savanes et de forêts tropicales, ça été très dur, croyez-moi ! Ensuite, voyager dans le Sikkim s’apparente à un parcours du combattant, nous roulons sur des terres battues, à des altitudes très élevés, et si votre chauffeur n’est pas fiable et expérimenté, vous pouvez perdre la vie à tout moment ! Tous ces dangers m’ont appris beaucoup sur moi-même et m’ont permis de travailler sur ma concentration. J’y ai développé une capacité PSY dont je ne peux parler, cela fait partie de mes secrets…

Question : On dit souvent que dans ces pays lointains tels l’Inde et le Tibet, les gens apparaissent comme plus heureux, plus souriants qu’ici dans nos sociétés occidentales et pourtant ils sont pauvres et ne connaissent pas notre confort. Que manque-t-il selon, vous, à notre société, pour connaître le même « bonheur de vivre » ?

Réponse : Ces personnes sont pauvres sur un plan matériel, parce qu’elles savent ce que signifie « travailler durement ». Ces gens travaillent pour survivre, ni plus ni moins ! Ils vivent pour la plupart d’entre eux avec moins d’un euro par jour. Ici, en Europe, les gens mangent à leur faim, et pour ceux qui n’en ont pas envie, ils ne travaillent pas… Je rencontre dans mes voyages des personnes qui souffrent en silence, elles ne demandent rien, pas un sou ! Vous savez pourquoi ? Parce qu’elles ont la maîtrise du renoncement, ce que nous ne connaissons pas en Europe. Ces personnes ont tant à nous apprendre, nous devrions prendre conscience que nous sommes tous égaux, au moment où nous trouvons la mort. Si vous n’avez pas trouvé la compassion, le recueillement et la paix intérieure, vous n’aurez pas accès au Royaume des morts. Pourquoi de plus en plus de stars partent-elles s’exiler en renonçant à tout dans des monastères en haute montagne ? Parce qu’elles ont finalement compris… que la vraie vie n’est pas celle que nous menons !

Question : Que retenez-vous de votre voyage effectué  au Bhoutan?

Réponse : C’était un souhait, gardé secret durant longtemps : pouvoir entrer au Royaume du Bhoutan. On ne se rend pas facilement dans cette région enclavée entre l’Inde et la Chine, située sur la chaine himalayenne. Ce pays m’a révélé un aspect intéressant de la spiritualité que je ne connaissais absolument pas. J’ai pu approcher les moines, méditer avec eux, prier et surtout, j’ai escaladé le fameux monastère que l’on appelle aussi « le Nid d’oiseau », un édifice situé à flanc de montagne, une traversée pénible à travers les chemins escarpés pour atteindre plusieurs heures après un lieu mythique, insaisissable ! Une aventure de plusieurs semaines, très dure durant laquelle j’ai beaucoup appris sur moi-même, sur le renoncement de soi.

Question : Vous avez déjà voyager dans pas mal de pays mais…Y en a-t-il un plus particulièrement que vous n’avez jamais visité et que vous aimeriez connaître ? Pourquoi ?

Réponse : Oui, j’ai de nouvelles aventures en préparation…mais je ne peux pas en parler, la raison est simple, lorsque je pars, personne ne sait qui je suis, et cela facilite énormément les choses. Lorsque quelqu’un de connu, un écrivain, part aussi loin, cela doit se faire dans la discrétion et le recueillement. Et puis, je ne veux pas inquiéter davantage les personnes qui m’entourent car je prends souvent des risques, je ne pars pas dans des conditions toujours faciles, loin de là… ma famille n’est pas toujours contente, croyez moi !

Question : Beaucoup de personnes s’ouvrent en ce moment à ce que l’on appelle la spiritualité, l’Invisible aussi. Quel pays conseilleriez-vous de visiter plus particulièrement à quelqu’un qui voudrait en savoir plus sur tous ces sujets ?

Réponse : Je conseille de voyager prudemment, avec une agence en circuit pour celui qui ne connaît pas l’Asie. Je ne conseille sûrement pas aux futurs voyageurs de partir dans les conditions dans lesquelles je pars ! La Thaïlande est un bon choix pour commencer, c’est une belle approche pour avancer vers la spiritualité.

Question : Votre expérience au Ladakh, vous a-t-elle été profitable ?

Réponse : Le voyage fut très dur, difficile et complexe, j’ai été très fatigué pendant et bien après cette nouvelle expérience. J’ai vécu dans les plus hautes altitudes, plus ou moins 4000 à 5000 mètres durant tout mon parcours. C’est l’une des régions les moins peuplées de l’Asie. On la surnomme également le Petit Tibet. Cette région du monde est connue pour ses impressionnants sites montagneux mais aussi sa culture bouddhiste tibétaine. Ces moments passés là-bas m’ont ouvert des horizons nouveaux, cela m’a permis de voir et de comprendre les choses autrement.

Marie-Hélène DOURTE

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